Le monde a vu débarquer Internet, qui en une dizaine d’années semble avoir considérablement modifié nos modes de vies, et de communication. Et pourtant, malgré pléthore de sites visant à faciliter la sociabilité, la difficulté de se tisser de véritables amitiés est encore aujourd’hui un vrai défi.
Voici donc quelques conseils pour se mettre sur la bonne voie, celle qui permet de définir différemment connaissances et amitiés.
D’abord, il faut bien évidemment tisser des liens, et la plupart du temps des liens d’individu à individu. Il est aussi possible d’intégrer un cercle déjà constitué. Mais même ça, ça passe par une relation particulière avec un ou plusieurs membres, un cercle d’amis n’est pas une collocation ça ne fonctionne pas au vote. Et pour qu’une telle relation se construise, il n’y a pas de miracles, il faut être naturel. Forcer son caractère, même timide, ne fera que bâtir une tour sur du sable.
Par exemple, dans une situation de sociabilité banale, comme on peut en rencontrer au travail, ou même en famille (lors de mariages, ou autre), il ne faut pas se motiver à outrance pour se faire remarquer, et essayer de passer pour ce qu’on s’imagine être le “type drole”, ou le “séducteur”, etc… Il faut surtout saisir les opportunités d’être soi-même, exprimer ce que l’on est sans s’imposer. La conversation fait naitre des idées pour lesquels vous avez quelque chose à dire ? Attendez qu’un silence de trois quatre secondes s’installe, et ça arrivera, et exprimez-vous. Ça demande de la patience, mais au moins vous piquerez la curiosité et l’intérêt de personnes qui auront écouté tout le monde, et pas qu’eux-même.
Une fois que quelques personnes ressortent du lot et semblent vous compter parmi leur cercle fermé, il ne faut pas hésiter. Un cercle sous-tend un certain nombre. Alors, même si ça peut paraitre un peu dangereux, le plus simple est de les faire rencontrer. Les différents amis peuvent correspondre à une demande particulière de l’esprit humain de chacun, par ailleurs un peu schizophrène. Ça n’est donc pas automatique que les choses fonctionnent. Ce qu’il vaut mieux faire, c’est de créer des rencontres autour de passions ou de projets personnels, à trois voir quatre, au mieux amenées comme des coïncidences ou des occasions ponctuelles. Si les choses collent, c’est peut-être le point de départ d’un cercle d’amis solide.
Si cela ne marche pas, il sera probablement possible, sans trop en faire ni forcer les choses, de finir par intégrer les cercles de ces nouveaux amis.